Chers partenaires,
L’activité française reste soutenue au troisième trimestre dans un contexte incertain.
Ce trimestre estival, animé par de nombreux recrutements de saisonniers, est une occasion de regarder du côté des équipes. Globalement, la situation s’est bien améliorée depuis la crise des vocations post-Covid. Les vocations reviennent, et avec elles l’envie de partager une même passion : accueillir.
Chez Honotel, cette vitalité se traduit concrètement à travers l’opération “Nos Hôtels ont du Talent”. Son objectif ? Célébrer celles et ceux qui font vivre l’hospitalité au quotidien et affirmer sa conviction : l’avenir de l’hôtellerie se construit d’abord par l’humain.
Bonne lecture !
L’ÉQUIPE HONOTEL
🔎 LE TRIMESTRE À LA LOUPE
Un été contrasté
Rééquilibrage. Voilà comment résumer en un mot le troisième trimestre 2025 de l’hôtellerie tricolore. À fin septembre, les indicateurs étaient flat par rapport à 2024 mais en croissance de 2,6 % par rapport à la même période en 2023. « L’effet JO 2024 rend difficilement lisible le marché sur un an », relève Adrien Lanotte de MKG Consulting. Si les mois de juillet et août 2025 ont été marqués par des dynamiques contrastées, l’hôtellerie française a retrouvé des couleurs en septembre. Le RevPAR a augmenté de +1,7 % sur l’ensemble du territoire. À Paris, cet indicateur bondit de 8 % alors qu’il gagne 1,3 point en province. Toutefois, au regard de septembre 2023, cet indicateur passe dans le rouge, avec une baisse de -2,1 %. « Si août souffrait d’une comparaison avec les JO 2024, ici c’est la comparaison avec la Coupe du Monde de Rugby 2023 qui tire les performances vers le bas. »
L’écart se creuse encore entre le haut de gamme et l’économique
Ce troisième trimestre ne déroge pas à une dynamique en place depuis le début du millésime 2025 : une hôtellerie à deux vitesses. Le marché d’entrée de gamme – à forte dominante affaires – perd encore du terrain (-3,4 % de RevPAR vs 2024 à fin septembre). « Si le contexte politique français et les incertitudes macro-économiques rendent toujours les entreprises prudentes, on relève une légère inflexion à la hausse pour ce segment en octobre », note Adrien Lanotte. À contrario, le haut de gamme et le luxe – plébiscités par une clientèle internationale aisée et non impactée par le contexte économique, contrairement aux classes moyennes – affichent toujours un large sourire, et consolident leur croissance (+4,3 % vs 2024).
Des régions inégales
Chérie par la clientèle loisirs, la région PACA brille tous azimuts en septembre, avec un RevPAR qui bondit de 8,1 points. Entre juillet et août, les destinations Nice et Cannes affichent respectivement +6 % vs 2024 et près de +20 % en deux ans. « Ces villes sont portées par des investissements majeurs dans l’offre hôtelière, de nouveaux établissements haut de gamme et un repositionnement réussi. » La Bretagne et la Normandie se distinguent également (+10 % et +8,5 %). Ces régions ont bénéficié d’une météo favorable et du passage du Tour de France. En revanche, c’est la soupe à la grimace pour les destinations à dominante affaires. À fin septembre, la tendance était ainsi de -4,1 % à Bordeaux, -4,3 % à Lille, -3,5 % à Lyon, -5,7 % à Nantes ou encore -4,2 % à Toulouse.
Source chiffres : MKG
© Côte d ‘Azur / Antoine Contenseau – Unsplash
💬 NOTRE CONVICTION
« »Dans la continuité des constats établis au T3 2024, l’exercice 2025 confirme que 2024 constituait une anomalie dans le cycle habituel de
l’hôtellerie parisienne.
Après une année 2024 marquée par l’absence de dates véritablement “chaudes” et par une haute saison affaiblie en raison de l’effet JO, le marché renoue avec une saisonnalité plus lisible et un retour aux fondamentaux. Le marché de l’hôtellerie, échaudé par le recul d’activité observé sur les mois clés de 2024, avait abordé le nouvel exercice avec une stratégie plus prudente, cherchant à sécuriser ses performances. Pourtant, la forte demande générée par les salons professionnels (notamment liés à une actualité forte : défense, nouvelle technologie, etc.) durant la haute saison est venue rebattre les cartes. Paris a retrouvé des périodes de tension marquée, prenant le marché à contrepied et recréant des dates réellement contraintes. Cette re-concentration de la demande rappelle que les cycles évoluent rapidement et qu’un pilotage agile et opportuniste demeure un facteur clé de performance. »
Thomas Rigon, Directeur Commercial
Évolution des dates contraintes sur Paris
📜 GRAND FORMAT
Nos Hôtels ont du Talent : quand l’hôtellerie réinvente l’art de recruter.
Après des années de pénurie, le secteur hôtelier français retrouve des couleurs sur le front du recrutement. Chez Honotel, des initiatives se développent pour attirer et fidéliser les talents. Pour mettre en valeur ces professions, une websérie dédiée au métier de réceptionniste en cours de diffusion.
De la pénurie à la séduction
Le temps de la pénurie serait-il révolu ? Les chiffres parlent d’eux-mêmes : là où Honotel comptabilisait 45 à 50 postes ouverts en permanence au plus fort de la crise post-Covid, le groupe n’affiche plus qu’une quinzaine de postes vacants. Mieux encore, chaque offre d’emploi génère désormais une centaine de candidatures. Une embellie qui reflète la tendance nationale. Selon l’enquête Besoins en Main-d’Œuvre 2025 de France Travail, les difficultés de recrutement dans le secteur reculent : “50,1 % des projets de recrutement sont jugés difficiles en 2025, contre 57,4 % en 2024”, confirme par ailleurs l’institution.
L’Académie Honotel, moteur d’attractivité
Pour Honotel, cette amélioration ne relève pas du hasard, mais d’une stratégie claire. Créée pour faire rayonner les savoir-faire du groupe, l’Académie Honotel incarne ce triptyque attraction – formation – fidélisation. L’ambition ? « Attirer de bons profils et les garder le plus longtemps possible», résume Gaëtan Le Pogam, associé Honotel et responsable de la marque HappyCulture, lancée en 2023.
Un concours qui célèbre les métiers de l’accueil
De cette dynamique est née l’initiative Nos Hôtels ont du Talent, un concours visant à mettre en lumière le métier de réceptionniste, souvent méconnu ou sous-estimé. La deuxième édition, tout juste achevée, a marqué les esprits : 47 réceptionnistes venus de France, d’Espagne et de Belgique ont participé à cette compétition rythmée par des mises en situation, des quiz et des débats. Pour renforcer la crédibilité du dispositif, HappyCulture s’est entouré de Maxime Blot, Meilleur Ouvrier de France 2023 – Réceptionniste en hôtellerie. Mentor des candidats, il a guidé les participants tout au long du concours. L’innovation majeure ? Une websérie de six épisodes diffusée sur la chaîne YouTube de l’HappyCulture Académie, mêlant scènes tournées, interviews et suspense autour de l’annonce du lauréat. Une manière moderne, engageante et inspirante de célébrer les métiers de l’accueil.
Websérie « Nos Hôtels ont du Talent » © D.R
👀 L’OEIL DE L’EXPERT
“Le réceptionniste est un ambassadeur »
“Le métier de réceptionniste est devenu de plus en plus agile, il a intégré énormément de technologie qui elle-même évolue très rapidement. Les qualités essentielles ? D’abord, aimer les gens, aimer faire plaisir et s’occuper sincèrement des personnes dont on a la charge. Le réceptionniste reste l’un des premiers visages de l’hôtel, il est un vrai ambassadeur de la marque. Des initiatives comme ce concours valorisent notre métier, le médiatisent, et donnent envie à des jeunes – et moins jeunes – d’embrasser une carrière. C’est aussi une façon de montrer à quel point ce métier crucial fait figure de clé de voûte d’un établissement.”
Maxime Blot, Meilleur Ouvrier de France 2023, parrain de “Nos Hôtels ont du Talent”.
NOS CHIFFRES CLÉS DU TRIMESTRE
